1. Attirer les talents de demain
Le premier pilier de cette stratégie est la sensibilisation et la formation des talents de demain aux métiers d’avenir de la bioproduction pharmaceutique. Grâce à plus de 330 formations allant du bac+2 au bac+5, l’objectif est de former des profils variés pour répondre aux 20 000 emplois à créer d’ici 2030. Ces formations ne visent pas seulement à mieux soigner, mais aussi à renforcer l’indépendance de la France en matière de production de biomédicaments, réduisant sa dépendance à l’étranger (actuellement, la France importe 95% des biomédicaments vendus sur son territoire).
2. Innover sur l’ensemble de la chaîne de production
Le deuxième pilier pour améliorer le traitement des pathologies repose sur l’innovation du continuum de la recherche de nouveaux médicaments à leur délivrance au patient. L’objectif est de faire évoluer conjointement technologies et réglementations pour soigner plus efficacement, tout en garantissant une production durable, sécurisée et adaptée aux besoins. Cette capacité d’innovation représente un levier clé pour préserver la souveraineté sanitaire de la France et répondre rapidement aux crises de santé publique.
3. Coordonner les acteurs
Le troisième pilier repose sur la cohésion des acteurs et la coopération de la filière pour construire un écosystème solide et pérenne. Des structures comme Polepharma et France Biolead fédèrent la chaîne de valeur de la bioproduction en France. Ensemble, elles renforcent avec l’ensemble des acteurs l’innovation, la compétitivité et la souveraineté sanitaire.